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E_LRO : Exposition "La vie en rose"

Par CLEMENCE LONJON, publié le mercredi 1 mars 2023 11:56 - Mis à jour le mercredi 1 mars 2023 11:56
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Jusqu'au 21 mars

"La vie en rose"

 

 

Gérard Traquandi, Sans titre, 2019 ; sérigraphie.

Traquandi développe un travail utilisant une grande variété de supports : dessin, aquarelle, gravure, collage, inclusion d’objet ou photographie, mais dont les finalités restent toujours centrées sur les questions liées à la représentation. Son objectif n’est pas de représenter un sujet en le reproduisant de manière réaliste, mais de tenter par le jeu des combinaisons des formes, des matières, du mouvement et des couleurs, de provoquer une expérience sensible. Ainsi, il aborde successivement les genres, apparemment épuisés, que sont la nature morte, le portrait, le paysage, etc.

 

Frédéric Poincelet, Chaussette, 2017 ; lithographie.

Poincelet étudie le graphisme avant de devenir graphiste pour le Musée du Louvre, métier qu’il exerce encore aujourd’hui. Auteur de bandes dessinées (Mon bel amour), de recueils de dessins (Poésie) et des ouvrages entre ces deux genres (Une relecture), il revendique la pratique du dessin pour lui-même. Ses personnages sont comme figés, ses visages indéchiffrables. Il utilise de manière systématique la hachure et le rehaut.

 

Jean-Claude Silbermann, L’œuf de l’oie/la loie de l’œuf, 2010 ; lithographie.

Poète et peintre né en 1935 à Boulogne-Billancourt. Artiste autodidacte, il rejoint le groupe Surréaliste en 1956 et enseigne aux Beaux-arts de Cergy-Pontoise des 1881. Il réalise un travail d’illustration et développe une pratique plastique à partir du jeu surréaliste du cadavre exquis. Il s’agit de composer une phrase, ou un dessin, par plusieurs personnes sans qu’aucune d’elles ne puisse tenir compte de la collaboration ou des collaborations précédentes.

 

Claude Viallat, Non titrée [Tondo], non datée ; sérigraphie.

Né à Nîmes, Viallat adopte en 1966 un procédé d’empreinte d’une forme identique indéfinie — une éponge — dont la répétition sur la toile ou un tissu détermine la composition de l’œuvre. Sans jamais remettre en cause ce procédé fondateur, il ne cesse de faire varier les supports, les techniques (teintures, solarisation de la toile, enfouissement dans le sol, etc.)

 

François Martin, Mozart, le nègre et la dame, 1984 ; lithographie.

François Martin, Sans titre, 1984 ; lithographie.

Né à Paris en 1945. Proche d’écrivains dont il illustre les ouvrages, de poètes et de philosophes qui participent à son travail (Jacques Derrida, Jean-Luc Nancy), Martin Produit des peintures sur toile à partir de fragments, d’une certaine gestuelle d’imagerie tirée de clichés ou de symboles de notre société. Chaque série proposée par l’artiste possède son histoire. Les différents points de départ de ses récits sont assez variés et aléatoires. Ils peuvent s’ancrer dans une rencontre, un jeu de langage, une association d’idées.

 

Martine Aballea, Mangez des fruits nocturnes, 2008 ; sérigraphie.

Née en 1950 à New York, c’est une figure inclassable de l’art contemporain. Sa pratique artistique se construit autour de multiples (cartes postales, livres d’artistes, affiches…), mais aussi d’objets et installations. Son travail donne vie à des lieux imaginaires, des intrigues mystérieuses, créant ainsi des récits proches des contes. Il s’articule entre textes et images photographiques, reprises et retouchées, colorisées sans naturalisme.

 

Anne Bregeaut, Perdue dans son monde de soupirs, 2008 ; sérigraphie.

Née en Auvergne en 1971, elle vit et travaille à Paris. Dans son œuvre, l’enfance résiste à travers un imaginaire débridé et la franchise des couleurs et matériaux. Comme dans les dessins d’écoliers, maisons et personnages se moquent des rapports d’échelle, des couleurs trop vives. Elle représente des territoires émotionnels indéfinis, sans histoire, mais traversés de solitudes, de fêlures.

 

Françoise Quardon, C’est ma nature, non datée ; sérigraphie.

Françoise Quardon, Timbre-poste, 1996 ; sérigraphie.

Elle est née à Nantes dans les années 60 d’une mère juive polonaise rescapée des camps de la mort. Elle crée des paysages d’associations qui portent sur l’univers des désirs et des rêves. Elle utilise la métaphore visuelle. À l’origine, cette figure de style permet d’associer un mot à un autre, afin de décrire une chose, mais aussi d’en montrer les ressemblances formelles ou sémantiques.  

 

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